wfn.org | Communiqué de Presse 3

["Benoit Zimmerman" <bzi8@staff.wcc-coe.org>]

Huitième Assemblée du COE
Communiqué de Press No 3
Pour publication immédiate
3 décembre 1998

HARARE:
LA SEANCE D*OUVERTURE DE LA VIIIe ASSEMBLÉE DU COE S*EST TENUE EN PRÉSENCE DES AUTORITÉS POLITIQUES DU PAYS

C*est en tant que président du Comité central que le catholicos arménien de Cilicie, Sa Sainteté Aram 1er, a déclaré ouverte la VIIIe Assemblée du Conseil oecuménique des Eglises (COE) qui se tient à Harare (Zimbabwe) jusqu*au 14 décembre. *Nous sommes venus de différentes Eglises, de différentes nations et continents, de différentes cultures pour nous dire que nous appartenons à la même Eglise de Dieu en Jésus-Christ. Nous sommes venus à Harare pour réaffirmer solennellement l*engagement oecuménique auquel nous avons souscris il y a cinquante ans.* S*adressant aux 900 délégués représentant les 332 Eglises membres du COE, Aram 1er a particulièrement insisté, dès le début de son message, sur leur nécessaire présence à l*ensemble des travaux de l*Assemblée, en particulier aux moments de culte et aux séances délibératives. On peut y voir une adresse faite à certains délégués orthodoxes qui s*interroge sur leur pleine participation à l*Assemblée. Le catholicos a par ailleurs salué les observateurs des autres Eglises et des religions ainsi que les différentes communautés chrétiennes réunies au sein du Conseil des Eglises du Zimbabwe qui est à l*origine de l*invitation faite au COE de tenir son Assemblée à Harare. Le chancelier de l*Université, qui accueille celle-ci sur son campus, était également présent à la tribune ainsi que de nombreux représentants du gouvernement.

En l*absence du président Mugabe, actuellement en Europe, c*est le vice-président du Zimbabwe, M.Simon Muzenda, qui a adressé le message d*accueil officiel à l*Assemblée. Se référant au livre du Lévitique, M. Muzenda a fait une allusion appuyée à l*actuel problème de la répartition des terres dans le pays: * Dans l*esprit du jubilé, lorsque l*ancien propriétaire est trop pauvre pour racheter ses anciennes terres, il faut trouver un arrangement pour les lui rendre.* Malgré la loi foncière votée il y a plusieurs années, la restitution des terres occupées par les fermiers blancs pose toujours un grave problème au gouvernement zimbabwéen qui dispose d*une faible marge de manoeuvre dans ce conflit hérité de l*ancienne période coloniale à l*époque où le pays s*appelait encore la Rhodésie. Le vice-président Muzenda, qui a rappelé les nombreux programmes d*aide du COE en faveur de l*Afrique australe, en particulier pendant la période de son accession à l*indépendance, a souhaité que l*Assemblée prenne une initiative particulière susceptible de contribuer à faire avancer ce difficile dossier. Il s*est par ailleurs réjouis que les délégués aient a adopter au cours de leurs travaux une déclaration sur la dette internationale des pays pauvres. L*économiste africain Aaron Tolen, co-président du COE et ardent défenseur de la cause africaine, devait apporter la réponse et les remerciements de l*Assemblée aux autorités zimbabwéennes.   *

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