From the Worldwide Faith News archives www.wfn.org


Bulletin APTA 22 du 17 Juin 2002 (c)


From Worldwide Faith News <wfn@igc.org>
Date Fri, 14 Jun 2002 14:21:17 -0700

Le bulletin APTA est une publication de l'Agence de Presse des Eglises 
d'Afrique dont le sihge est ` Nairobi au Kenya.
Pour toute souscription d'abonnement, s'adresser ` :
APTA BULLETIN
P.O. BOX 66878 NAIROBI, KENYA
TEL : (254 2) 442215, 440224 ; FAX : (254 2) 445847/443241
E-mail : aanaapta@insightkenya.com
Edition anglaise, ridacteur en chef intirimaire: Mitch Odero
Edition en frangais, ridacteur intirimaire : Sylvie Alemba

RDCongo: NORD KIVU: D'inquiitants mouvements de troupes dans la zone de Butembo

KIVU (APTA) 17 juin - La prisence des troupes ougandaises et rwandaise se 
fait sentir davantage et de plus en plus menagante dans les alentours de 
Butembo et d'Isiro, dans le nord de Kivu, ` l'est de la Ripublique 
Dimocratique du Congo. Des sources  signalent que  les soldats rwandais se 
sont positionnis ` 50 kilomhtres de Butembo, provoquant la fuite de la 
population vers la ville.

Au mjme moment, prhs de l'airoport de Butembo, on signale la prisence de 
troupes ougandaises. Dans l'extrjme nord de l'ancien Zaore, ` Mungbere, les 
mjmes sources parlent du retour des soldats du prisident Yoweri Musevini. 
On ignore pour le moment les raisons de tels mouvements de troupes.

On suppose, toutefois, que les forces ougandaises sont en train de prendre 
position dans le cas oy le MLC (Mouvement pour la Libiration du Congo) de 
Jean-Pierre Bemba et le RCD-ML (Rassemblement Congolais pour la 
Dimocratie-Mouvement de Libiration) de Mbusa Nyamwisi auront besoin d'un 
support militaire pour affronter les forces rwandaises et leurs alliis du 
RCD-Goma (Rassemblement Congolais pour la Dimocratie).

                                                                                                           (Source: 
MISNA)

Le Sommet de l'alimentation au chevet de l'Afrique australe

ROME (APTA) 17 juin - L'Afrique australe, victime de ce qui est considiri 
comme la premihre grande famine africaine depuis 10 ans, constitue la 
prioccupation la plus urgente pour de nombreux responsables prisents ` Rome 
au sommet alimentaire de la FAO.

"Nous avons en face de nous un problhme trhs, trhs grave", a diclari James 
Morris, le directeur du Programme alimentaire mondial de l'ONU (PAM), lors 
d'une confirence de presse au sommet de l'Organisation des Nations Unies 
pour l'Alimentation et l'Agriculture .
Selon le PAM, la famine et la malnutrition dans six pays d'Afrique australe 
a atteint 13 millions de personnes, risultat de plusieurs annies de 
mauvaises ricoltes, de la sicheresse des derniers mois, parfois combinie ` 
de fortes et divastatrices pricipitations, puis ` des gelies pricoces.
La FAO a indiqui que l'insicuriti alimentaire frappe aujourd'hui 7,7 
millions de personnes sur six pays. "C'est la plus grande crise alimentaire 
aujourd'hui dans le monde", a diclari M. Morris, qui a appeli ` une aide 
alimentaire d'urgence de 1,3 millions de tonnes pour le Lesotho, le Malawi, 
le Mozambique, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe.
Cette crise est le difi le plus urgent pour le sommet de la FAO, qui a 
riitiri son objectif, fixi lors du pricident sommet il y a cinq ans, de 
riduire de 400 millions le nombre des personnes souffrant de la faim dans 
les 13 ans.
M. Morris a souligni que l'ipidimie du sida aggrave le problhme de 
malnutrition dans cette rigion, au mjme titre que la riforme agraire, dans 
le cas du Zimbabwe.
L'allocution du prisident zimbabwien Robert Mugabe, qui a vanti les mirites 
de la riforme agraire trhs controversie conduite dans son pays, a surpris 
nombre d'observateurs. Selon le PAM, le Zimbabwe est le pays le plus touchi 
dans la rigion, avec 5,3 millions de personnes en situation de besoin 
d'aide alimentaire.
Jadis grenier africain exportateur de produits agricoles, le pays a subi 
plusieurs sicheresses et une riforme agraire violente qui ont riduit les 
exploitations ` une fraction de leur potentiel.
Entre 250.000 et 500.000 personnes auraient iti diplacies par ces riformes, 
sans terre pour cultiver ni ressources pour acheter de quoi manger.
M. Morris a diclari avoir rencontri M. Mugabe qui lui a assuri que l'aide 
alimentaire ne serait pas utilisie ` des fins politiques. "Il m'a assuri 
(...) qu'il n'y aurait pas de favoritisme politique", a diclari le 
directeur du PAM.
La situation alimentaire de l'Angola est considirie comme un cas ` part, 
dans la mesure oy la crise alimentaire chronique y est avant tout le 
risultat de 27 ans de guerre civile.
Plus de 4 millions d'Angolais diplacis sont dij` dipendants de l'aide 
alimentaire pour survivre. Le cessez-le-feu d'avril dernier a de plus 
rivili des conditions alimentaires catastrophiques dans des zones jusque l` 
inaccessibles.
Un communiqui de l'ONG Midecins sans frontihres (MSF)  publii  a dinonci 
l'insuffisance de l'assistance fournie par les Nations unies.

Mais Morten Rostrup, prisident du conseil international de MSF a surtout 
dinonci le gouvernement angolais, l'accusant de "nigligence criminelle pour 
son propre peuple". Actuellement, 815 millions de personnes souffrent de 
faim dans le monde.

                                                                                                              (Source: 
AFP)

Journie mondiale contre le travail des enfants
	
	
GENEVE (APTA) 17 juin - Le 12 juin 2002, proclami "journie mondiale contre 
le travail des enfants" par l'Organisation internationale du travail (OIT) 
sera marquie par une sirie de manifestations.

Des rassemblements d'enfants contraints de travailler, des ateliers 
d'informations, des reprisentations artistiques vont avoir lieu de par le 
monde.
"Cette premihre journie mondiale contre le travail des enfants a  pour 
objet de rappeler ` quel point la situation reste dramatique. Par 
consiquent, nous devons plus que jamais combattre ce fliau avec une inergie 
et une ditermination sans faille", a indiqui  le directeur de l'OIT, le 
Chilien Juan Somavia.
"Nous devons unir nos forces pour construire un monde dans lequel chaque 
enfants peut vivre une enfance normale, jtre en bonne santi, aller ` 
l'icole, sans oublier les parents qui, eux, doivent pouvoir binificier d'un 
travail dicent", a-t-il ajouti.
Quatre enfants sont venus timoigner ` Genhve de leurs difficultis passies 
dans leur pays respectif: Pirou, Russie, Nigeria et Inde.
Ils itaient domestique, enfant des rues, prisonnier d'un riseau de 
prostitution ou fabriquant de briques, avant d'jtre pris en charge par le 
Programme international pour l'abolition du travail des enfants (IPEC) de 
l'OIT.
Plus de 300.000 enfants ont ainsi pu quitter leurs conditions de 
travailleurs grbce ` l'IPEC. "Les activitis diployies dans le cadre de ce 
programme peuvent revendiquer certaines victoires, mais, devant l'ampleur 
de la tbche, celles-ci peuvent apparantre modestes", estime l'OIT. En 
effet, un enfant sur huit -soit 179 millions d'enfants- effectue un travail 
dangereux, selon les estimations mondiales pour 2000 de l'OIT, publiies 
dibut mai.
Sur ces 179 millions, 8,4 millions sont assujettis ` des activitis 
"intrinshquement condamnables" (esclavage, servitude pour dettes et toute 
autre forme de travail forci, y compris prostitution, enrtlement dans des 
forces armies, pornographie).
Au total, 246 millions d'enfants entre 5 ans et 17 ans, soit un enfant sur 
six, travaillent.
                                                                                                            (Source: 
AFP)
                                                                                       FIN 

A qui profite la confusion pri-ilectorale au Kenya?

Les ilections ginirales au Kenya sont privues en dicembre 2002 selon la 
prisente constitution. Le mandat des actuels parlementaires prendra fin le 
3 fivrier 2003. En attendant, le processus de rivision constitutionnelle 
itait supposi se cltturer avant les prochaines ilections.

J
usqu'ici; le dibat a iti trhs animi sur le lien rivision constitutionnelle 
- ilection. Malheureusement, c'est la confusion qui est ` l'ordre du jour 6 
mois avant les prochaines ilections. A qui profite t-elle?

Comiti parlementaire chargi de la rivision constitutionnelle: premihre 
source de confusion

Quand la commission de rivision constitutionnelle a demandi un report du 
diptt de son travail, certains membres isolis du comiti parlementaire en 
charge de la rivision constitutionnelle s'itaient fortement opposis 
accusant les membres de la commission de vouloir itendre leur contrat pour 
gagner un plus d'argent. Ce qui paraissait comme un affront aux yeux des 
hommes et femmes engagis ` riviser la constitution du Kenya.

Aprhs s'jtre riunis en siance de travail au dibut de ce mois, les membres 
du comiti parlementaire ont approuvi la demande de la commission 
constitutionnelle d'itendre leur piriode de travail jusqu'en avril 2003. Ce 
qui voudrait dire que le parlement actuel resterait en fonction jusqu'aprhs 
le mois d'avril de l'annie prochaine.

Selon le prisident du comiti parlementaire, l'extension partielle du 
parlement sera le prix que le peuple Kenyan devra payer si l'on veut se 
rendre aux urnes avec une nouvelle constitution. Mais, le comiti 
parlementaire n'a pas rivili ` la population le co{t financier et politique 
d'une telle extension.

L'on croirait que la proposition d'itendre la vie du parlement pour bien 
achever la rivision constitutionnelle faisait l'unanimiti au sein du comiti 
parlementaire. Loin de l`.

Les membres de l'opposition se sont tus lors de la riunion du comiti. Ils 
ont approuvi la dicision annoncie par le prisident du comiti parlementaire.

Mais, quelques heures aprhs, ils organisent une confirence de presse au 
cours de laquelle ils expriment des riserves face ` la dicision du comiti. 
Lisant le communiqui de presse, l'opposition prend position en disant 
qu'itendre la vie du parlement, et par consiquent le mandat de l'actuel 
prisident de la Ripublique, mjme d'un seul jour, serait quelque chose que 
le peuple du Kenya ne pourra pas tolirer.

Un dibat sans modirateur

Le dibat politique au Kenya est depuis lors domini des diclarations sur la 
tenue des ilections, la nouvelle constitution, candidats prisidentiels, 
etc. la parole est ` qui la prend.

Le Vice-Prisident de la Ripublique, le professeur George Saitoti accuse le 
comiti parlementaire chargi de la rivision constitutionnelle de crier la 
confusion au sein de la population concernant la date des ilections. Il 
considhre que le comiti parlementaire n'est pas sinchre et a du mal ` 
dicider sur la question du processus ilectoral. Ceci crie une crise de 
cridibiliti au sein de la population: la distance entre la population et 
ses leaders s'ilargit, parce que ceux-ci mentent ` celle-l`, affirme le 
Vice-Prisident du Kenya.

Certains politiciens ont mjme accusi le parti au pouvoir de tergiverser 
pour iviter les ilections. Pour certains, le parti au pouvoir pense itendre 
la vie du parlement parce qu'il n'est pas encore pripari pour se rendre ` 
la sanction des urnes.

Mais, le Prisident Moi vient de se prononcer comme prisident de la 
Ripublique et celui du parti au pouvoir, le KANU,  "Le mandat du parlement 
actuel ne sera pas prolongi", affirme le Prisident de la Ripublique. Il 
diclare que les ilections ginirales auront lieu en dicembre comme privues 
et sous l'actuelle constitution.

Pourra-t-il convoquer les ilections en dicembre 2002 usant du pouvoir que 
l'actuelle constitution lui confhre?

Ces diclarations contredisent la position des membres du comiti 
parlementaire. Une bonne partie de l'opposition doit avoir regu la position 
du Prisident Moi comme une surprise.

En effet, mjme l'opposition politique ne pensait plus ` une possibiliti des 
ilections cette annie. Elle croyait ` l'hypothhse des prolongations au 
niveau du parlement. Hypothhse ` laquelle l'Union Europienne s'est opposie 
estimant que cela co{tera cher au peuple du Kenya.

Les chefs des confessions religieuses et associations riunies au sein de 
l'organisation appelie +Ufungamano Initiative; ont pensi convoquer une 
riunion pour riconcilier les points de vue des uns et des autres autour des 
questions telles que - rivision constitutionnelle et ilections.

Mais, les chefs religieux risquent de ne pas avoir dans leur forum les 
poids lourds de l'opposition et du parti au pouvoir afin de rigler la crise.

Certains de ces politiciens  ont dij` diclari leur intention de ne pas 
prendre part aux nigociations que les Iglises veulent organiser.

Et, malgri les diclarations du prisident de convoquer les ilections sous la 
constitution en vigueur, les chefs religieux et leurs alliis de la sociiti 
civile pensent que la riunion privue cette semaine devra avoir lieu.

Besoin d'une concertation entre les acteurs politiques

Il y a un besoin pressant d'un dibat contradictoire sur +que faire;?

A difaut d'un tel dibat, le Prisident de la Ripublique utilisera ses 
prirogatives constitutionnelles pour convoquer les ilections. D'ailleurs, 
il l'a diclari en disant qu'il ne reste plus que 7 mois. Parce que pour lui 
il n'y a pas de crise constitutionnelle qui empjcherait le Kenya de se 
rendre aux urnes.

A l'absence d'une concertation entre les acteurs de la vie politique du 
Kenya sur ces questions cruciales d'ilections et de rivision 
constitutionnelle, les ilections ginirales pourront se tenir en dicembre 
2002 et le processus de la rivision constitutionnelle sera religui au 
second plan.

Pourtant, le pays a dij` dipensi des fonds pour recueillir les idies auprhs 
de la population en ce qui concerne la nouvelle constitution.

Oublier les prioccupations des populations et le besoin exprimi d'avoir une 
nouvelle constitution serait condamner l'avenir des hommes et femmes dont 
les vies sont rigulies par la prisente loi fondamentale.

L'on se tromperait difficilement si on affirme que les politiciens ivitent 
le dibat sur ces questions importantes pour continuer ` crier de la 
confusion au sein des ilecteurs. Mais, cette confusion ne profitera ` 
personne.

Car, l'on ne trouve pas de consensus au sein de l'opposition, ni dans le 
parti au pouvoir, ni mjme au sein des organisations de la sociiti civile en 
ce qui concerne les ilections et la rivision constitutionnelle.

Alors, que tous prennent rendez-vous ` une table des nigociations pour 
iclairer les ilecteurs.

                                                                                                ( 
J.L.N, Correspondant)
                                                                                    FIN 


Browse month . . . Browse month (sort by Source) . . . Advanced Search & Browse . . . WFN Home