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News release (English and French - End violence concerning violence against women


From "Karin Wisniewski" <kaw@warc.ch>
Date Fri, 24 Nov 2006 09:27:55 +0100

World Alliance of Reformed Churches News Release 24 November 2006

END THE SILENCE CONCERNING VIOLENCE AGAINST WOMEN

Rampant violence against women around the world must become a priority concern for churches.

That is the message delivered to members of the World Alliance of Reformed Churches (WARC) on the eve of the International Day Against Violence Against Women, 25 November, by WARC?s Office for Church Renewal, Justice and Partnership.

?The church cannot embrace justice, peace and love if it fails to speak out, condemning violence against women as a sin,? said Patricia Sheerattan-Bisnauth, executive secretary for the office. ?The time is now for churches to confess their complicity and demonstrate their commitment to end violence against women.

?This must not be seen as a women?s desk project but a mandate that permeates every sector of the church. Men in particular need to be educated and prepared for their crucial role in this campaign. Churches must speak out against this * from their pulpits, in study groups, through liturgies and music and must also work in partnership with the wider community.?

She called on the churches to look at the root causes of violence as they work to build communities of resistance against the culture of domination and control, transforming hierarchies of power into relationships of partnership and solidarity.

International Day Against Violence Against Women introduces 16 days of activism * raising awareness on violence against women and advocating for policies, legislation, mechanisms, education, protection and support for survivors.

It culminates on 10 December, International Human Rights Day, with its emphasis on the fact that violence against women is a violation of human rights.

In October the United Nations reported ?alarming levels? of violence against women and children in Darfur. Sheerattan-Bisnauth said that hundreds of thousands of women are subject to rape, humiliation and torture in times of war or conflict.

?Throughout history rape has been used as a routine weapon of war and the woman?s body as a battlefield and target for acts of vengeance and punishment. Despite the bitter reality, these crimes remain the least condemned and the culprits are hardly sought after, much less condemned.

?Public condemnation, outcry and resistance against this terror faced by women are still to come from the church community.?

Sheerattan-Bisnauth said the church remains complicit on the issue of violence against women. ?It is sad but true that the church is not always a safe place for women. Churches are still slow to address gender injustices and often are oblivious to many forms of violence against women even within the communities they serve.?

In addition, churches have sometimes aided in the perpetration of psychological, emotional and spiritual violence by blaming victims of violence for being responsible for the acts, she said.

?While some churches advise such victims to be good wives and avoid the husband?s fury, others isolate them by ostracising them or suspending them from the church at a time when they most need support and accompanimen t,? Sheerattan-Bisnauth said.

Violence against women cuts across class, race, ethnicity, culture and religion and in many cases is so commonplace that it receives little attention. Sheerattan-Bisnauth points to two key issues concerning this violence against women: There is an obsession in today?s world on power and domination and their companions, anger and hatred. Males believe they must control women to maintain a sense of self-esteem therefore they believe, for example, that ?wives must be ruled.? In many societies women are seen as the property of men and therefore what men do with their property is deemed to be their business. This thinking is often condoned and promoted by major world religions.

In addition Sheerattan-Bisnauth said that violence against women in relationships with men is so prevalent in society today that it receives little attention. ?Psychological and emotional abuse with deep pain and suffering can easily become a norm in a relationship without recognition of the problem or little hope for freedom and peace.?

***

VIOLENCES ENVERS LES FEMMES: NE PAS GARDER LE SILENCE

Les violences envers les femmes sont omniprésentes dans le monde, les Églises doivent en faire une priorité.

C?est le message envoyé par le Service pour le Renouveau de l?Églis e, de la Justice et du Partenariat aux membres de l?Alliance réformée mondiale (ARM) à la veille de la Journée internationale pour l?élimination de la violence à l?égard des femmes, le 25 novembre.

Pour Patricia Sheerattan-Bisnauth, secrétaire exécutive de ce Service, «l?Église ne peut pas défendre la justice, la paix, l?amour si elle ne parvient pas à se prononcer et à condamner la violence envers les femmes comme péché. Le temps est venu pour les Églises d?admett re leur complicité et de manifester leur décision de mettre fin à ce type de violence.

«Il ne faut pas voir là un projet émanant d?un bureau chargé des questions féminines, il s?agit d?une mission incombant à tous les secteurs de la vie de l?Église. Il faut en particulier former et préparer les hommes au rôle décisif qu?ils ont à jouer dans cette campagne. Les Églises doivent s?exprimer sur ce sujet * en chaire, dans les groupes d?étude, dans leurs liturgies et leur musique, et aussi en collaboration avec la société dans son ensemble.»

Patricia Sheerattan-Bisnauth a invité les Églises à examiner les causes de la violence en participant à l?édification de communautés de résistance contre la culture de domination et de contrôle, en transformant les hiérarchies de pouvoir en rapports de partenariat et de solidarité.

La Journée internationale pour l?élimination de la violence à l?égard des femmes ouvre une quinzaine consacrée à la militance * il s?agit d?attirer l?attention sur les violences envers les femmes et de soutenir des politiques, des législations, des méthodes, de l?éducation, des protections et du soutien envers celles qui ont subi ces violences.

Le point culminant sera la Journée internationale des Droits de l?Homme, le 10 décembre, insistant sur le fait que la violence envers les femmes est une violation des droits de la personne humaine.

Au mois d?octobre, un rapport de l?ONU signalait «des niveaux alarmants» de violence à l?égard des femmes et des enfants au Darfour. Patricia Sheerattan-Bisnauth dit que des centaines de milliers de femmes subissent des viols, des humiliations et des tortures en période de guerre et de conflit.

«Tout au long de l?histoire, on a utilisé le viol comme arme systématique de guerre, et le corps des femmes a été un champ de bataille, la cible d?actes de vengeance et de châtiment. Malgré cette amère réalité, ces crimes sont ceux qui sont le moins condamnés; quant aux coupables, c?est à peine si on les recherche, pour ne pas parler de les sanctionner.

«De la part de la communauté ecclésiale, on en est encore à attendre une condamnation publique, une levée de boucliers, la résistan ce par rapport à la terreur imposée aux femmes.»

À ses yeux, l?Église reste complice dans cette affaire de la violence envers les femmes. «C?est triste à dire, mais il est exact que l?Église n?est pas toujours un lieu sûr pour les femmes. Les Églises ne s?empressent guère d?aborder la question de l?injustic e dans les relations entre les sexes, et elles ne sont pas toujours conscientes des nombreuses formes de violence à l?égard des femmes, y compris dans les sociétés au service desquelles elles sont.»

En outre, ajoute-t-elle, il est arrivé que les Églises aient contribué à ces violences sur le plan émotionnel et spirituel, en accusant les victimes d?être responsables de ces actes.

«Dans certaines Églises, on conseille aux victimes d?être de bonnes épouses et d?éviter de déclencher la fureur de leur mari, mais dans d?autres on les isole, on les rejette, on les exclut de l?Église alors que c?est à ce moment-là qu?elles auraient le plus besoin de soutien et d?accompagnement» dit Patricia Sheerattan-Bis nauth.

On rencontre la violence envers les femmes dans toutes les classes, les races, les communautés ethniques, les cultures, les religions, et elle est souvent si banale qu?on n?y prête guère attention. Patricia Sheerattan-Bisnauth souligne deux points importants à propos de cette violence: Dans le monde actuel, on est obsédé par le pouvoir et la domination, ce qui va de pair avec la colère et la haine. Les hommes pensent qu?ils doivent exercer un contrôle sur les femmes pour conserver leur estime de soi, et ils croient donc qu?il convient de «gouverner leur femme». Dans de nombreuses sociétés, les femmes sont considérées comme la propriété de l?homme. Par conséquent, ce qu?un homme fait de ce qui lui appartient le regarde. Bien souvent, les grandes religions tolèrent et favorisent cette façon de voir.

En outre, dit-elle, la violence à l?égard des femmes, dans leurs relations avec les hommes, est si répandue aujourd?hui qu?on n?y prête guère attention. «Une violence psychologique et affective, avec une profonde souffrance, peut très bien devenir la norme d?une relation, sans qu?on voie le problème et avec peu d?espoir de liberté et de paix.»

The World Alliance of Reformed Churches (WARC) brings together 75 million Reformed Christians in 215 churches in 107 countries * united in their commitment to making a difference in a troubled world. The WARC general secretary is Rev. Dr. Setri Nyomi of the Evangelical Presbyterian Church, Ghana. WARC?s secretariat is based in Geneva, Switzerland.

Contact: John P. Asling Executive Secretary, Communications World Alliance of Reformed Churches 150 Route de Ferney P.O. Box 2100 1211 Geneva, Switzerland tel. +41.22 791 6243 fax: +41.22 791 6505 web: www.warc.ch


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