wfn.org | COE Comite' Central, No. 3, p.2

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Re'uni a` Gene`ve en session ple'nie`re, le 13 septembre, le
Comite' central a commence' l'examen du document et a pu entendre
les premie`res re'actions. Invocant l'importance de la vie
cultuelle dans l'histoire du COE, le professeur Andre' Birmele',
qui repre'sente les Eglises franc,aises membres du Conseil
permanent luthe'ro-re'forme', a souhaite' pour sa part que le
projet de texte voit sa dimension spirituelle nettement
renforce'e. Cette pre'occupation, partage'e par Mary Tanner,
pre'sidente de la commission Foi et constitution, s'inscrit dans
la de'finition me^me du COE comme communaute' fraternelle
d'Eglises "engage'es sur le chemin de la communion et a`
l'e'coute de la parole de Dieu". Andre' Birmele' a souhaite' par
ailleurs que le texte ne se contente pas de dire qu'il faut
"favoriser le de'veloppement de relations plus profondes a`
travers le dialogue the'ologique", mais qu'il soit entendu comme
un appel solennel a` s'engager sur le chemin de l'unite' visible.
Citant les accords the'ologiques qui ont permis a` un certains
nombres d'Eglises du COE d'entrer en communion eccle'siale
(Concorde de Leuenberg, Meissen, Porvoo), Andre' Birmele' estime
que le COE doit continuer a` jouer un ro^le important en
favorisant et en stimulant ce type d'accords, me^me s'ils ne
rele`vent pas directement de sa responsabilite'. Ces remarques a
amene' Andre' Birmele'  a` regretter l'importance, dans le projet
de texte soumis au Comite' central, des re'fe'rences a` l'esprit
de Toronto: "Aujourd'hui, il nous faut aller au-dela` de Toronto.
Nous devons prendre le risque d'un document plus utopique que
re'aliste et re'affirmer que, par de'finition, l'Eglise est une."

Pour Bjorn Bue, de l'Eglise de Norve`ge, le document comporte
encore quelques faiblesses qu'il voudrait voir corriger, et
souhaite notamment que la passion de l'unite', qui a anime' les
fondateurs et les pionniers du mouvement oecume'nique, s'y
retrouve davantage: "Il nous faut retrouver ce battement de coeur
qui a longtemps impulse' le mouvement oecume'nique. Et si nous
avons conscience, qu'aujourd'hui, un certain nombre de
difficulte's nouvelles peuvent constituer un obstacle a` l'essor
de ce mouvement - par exemple la question Evangile et culture -,
nous ne devons pas pour autant renoncer devant ces difficulte's."
Bjorn Bue a e'galement souhaite' que le texte reconnaisse qu'un
nombre trop important d'Eglises ne de'sirent pas, a` l'heure
actuelle, adhe'rer au COE.

Le de'bat sur "Vers une  conception et une vocation commune du
COE" ne fait que commencer.

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Le Conseil oecume'nique des Eglises (COE) est une communaute' de
330 Eglises. Elles sont re'parties dans plus de 100 pays sur tous
les continents et repre'sentent pratiquement toutes les
traditions chre'tiennes. L'Eglise catholique romaine n'est pas
membre mais elle collabore activement avec le COE. La plus haute
instance dirigeante du COE est l'Assemble'e, qui se re'unit
environ tous les 7 ans. Le COE a e'te' forme' officiellement en
1948 a` Amsterdam, aux Pays-Bas. Le secre'taire ge'ne'ral Konrad
Raiser, de l'Eglise e'vange'lique d'Allemagne, est a` la te^te du
personnel de l'organisation.  

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